Secret professionnel et éthique des écrits : ma charte professionnelle
Le métier d’écrivain public fait partie des professions libérales non réglementées. Pour autant, certains professionnels (dont je suis) s’engagent à respecter un certain nombre de principes rassemblés dans des chartes de déontologie dont celle de l’Académie des écrivains publics de France. Parmi les principes les plus importants : celui du secret professionnel. -Je m’interdis donc de révéler à quiconque le contenu de mes échanges avec mes clients. -Je me refuse par ailleurs à écrire pour le compte d’autrui des lettres de menaces, d’insultes, de chantage, ou de délation ou tout document destiné à tromper ou à nuire à son destinataire – hors le cadre légal et l’exercice légitime des droits de l’usager/client. Je m’interdit de produire tout écrit qui aurait pour but de tromper son destinataire (faux, fraude, etc.). -Je m’interdis de pratiquer le plagiat. -La loi m’interdit de pratiquer la consultation juridique et la rédaction d’actes sous seing privé sous peine de sanctions civiles et pénales, tout comme il m’est interdit de me substituer à un avocat ou un expert comptable et de recouvrer des créances pour autrui. – Je m’interdis de rédiger pour autrui des documents en contradiction avec la loi, l’éthique, le respect des Droits de l’Homme… #Une obligation de moyen L’écrivain public s’engage à tout mettre en œuvre pour servir au mieux l’intérêt de l’usager/client et à apporter tous les soins nécessaires à l’exécution de son travail. S’agissant d’un service d’écoute, d’assistance et d’écriture, l’obligation de l’écrivain public à l’égard de l’usager/client ne peut être qu’une obligation de moyen et non une obligation de résultat. #De la responsabilité de l’écrit L’écrivain public doit informer l’usager/client des conséquences possibles de sa démarche écrite, dans la mesure où elles sont prévisibles. De son côté, l’usager/client prend la responsabilité de l’écrit dont il est réputé être l’auteur et en assume les conséquences, après avoir donné son aval sur le fond et la forme du document. C’est lui qui juge au final de l’opportunité de la démarche et de son contenu.