Après deux journées d’atelier d’écriture passionnantes et fécondes, il y a deux semaines au Château Mollack, j’ai repris stylos, cahier et enregistreur vocal pour poursuivre une biographie entamée il y a quelques semaines. Un autre travail tout aussi captivant que l’animation d’ateliers. Une autre mission de l’écrivain public.
J’adore rencontrer les gens et les écouter raconter leur vie. Chacun a la sienne, à nulle autre pareille, modelée par des choix, des hasards, des rencontres, des événements, des petites et grandes joies et des épreuves.
Pendant mes rendez-vous de récits de vie, je prends des notes, j’enregistre, je questionne, je fais préciser les souvenirs. Puis, une fois revenue dans mes pénates, je retranscris, élague les redites, réécris, remets dans l’ordre si cela s’avère nécessaire. Certains faits méritent également d’être mis en avant, zoomés, d’autres d’être estompés, au bon vouloir de la personne biographée.
Viendra ensuite le temps de la relecture, du chapitrage, de la mise en page, et, ultime étape, de la remise au client de son récit de vie.
Un moment qui rimera sans nulle doute avec émotion, d’avoir terminé ma mission, de contribuer à la transmission d’une mémoire aux proches, enfants et petits-enfants d’une famille, et de refermer une très belle parenthèse de confidences et de confiance.
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